Jean est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise. Mais le beau-frère de celle-ci, le fruste Buteau, multiplie les obstacles. S'il y a mariage, il y aura partage. Après avoir dépouillé ses propres parents, il voudrait encore dépouiller la jeune fille.
Angélique, enfant trouvée, s'enfuit de chez sa nourrice. Recueillie par un couple de brodeurs, elle grandit là comme dans un cloître. L'amour vient sous les traits d'un peintre, Félicien, fils d'un gentilhomme devenu évêque. Mais l'évêque refuse son consentement. Angélique se meurt.
L'histoire évoque le monde du chemin de fer et se déroule tout au long de la ligne Paris-Le Havre. On a coutume de dire qu'elle comporte deux héros : d'une part le mécanicien Jacques Lantier et de l'autre sa locomotive, la Lison, que Lantier aime plus qu'une femme.
L'Argent est le premier western financier des temps modernes : bilans falsifiés, connivences politiques, fièvre spéculative, manipulations médiatiques, rumeurs, scandales, coups de Bourse et coups de Jarnac, lutte à mort entre les loups-cerviers de la finance.
L'effondrement de la France impériale, frivole et corrompue, devant «l'esprit scientifique» de l'Allemagne et l'implacable mécanique de ses armées. La défaite, le siège de Paris, le brasier de la Commune, «l'exécrable semaine» de la répression versaillaise.
A Plassans, berceau provençal de sa famille, Pascal Rougon vit auprès de sa nièce Clotilde qu'il adore. Ce sont ses recherches tournées vers l'hérédité et l'histoire des Rougon-Macquart qui l'occupent. Mais sa mère que disparaisse toute trace de la honteuse naissance de la famille, et Clotilde commence par prêter la main au complot.
Avec en toile de fond le coup d'Etat de 1851 qui marquera la naissance du Second Empire, Zola nous présente les protagonistes de sa saga, dont Pierre Rougon et sa femme Félicité, deux affreux qui tueraient père et mère pour acquérir gloire et fortune et devenir les plus gros poissons de la mare.