Vincent Borel rend une sorte d'hommage à Anton Bruckner, nous offre le récit d'une vie âpre, solitaire de vieux garçon, heureusement absorbé par son poste de professeur du Conservatoire, ses recherches musicales personnelles, et sa vie avec sa chère soeur, Nanni, vieille fille aussi.
Un samedi matin comme un autre, Thierry apprend l'arrestation de ses voisins. Quand il saisit la monstruosité des faits reprochés, il réalise à quel point il s'est trompé sur Guy, dont il avait fini par se sentir si proche.
Sur le parking d'un supermarché, Mathilda enlève ses habits de lumière. Sous le maquillage, il y a Laurent. Laurent est un mari, un père. Et au fond de lui, il est une femme. Se travestir quelques heures par semaine ne lui suffit plus. La vérité fait voler en éclats le quotidien avec Solange et les enfants.
La narratrice prend le train en direction du lac Baïkal, pour retrouver un homme, aimé autrefois, dont elle n'a plus de nouvelles. Au fil des rencontres et des paysages, elle laisse vagabonder ses pensées, notamment dans l'appartement de sa vieille voisine à qui elle fait la lecture depuis quelque temps...
En sept chants, le récit à la première personne des aventures d'un jeune garçon en cavale, soupçonné d'avoir tué le curé de son village et qui laisse derrière lui une traînée de cadavres. Prix Rossel et Rossel des jeunes 2005.
En cette fin d'année 1985 à New Ross, Bill Furlong, le marchand de bois et charbon, a fort à faire. Alors qu'il va livrer le couvent voisin, il découvre au fond de la réserve à charbon, une très jeune femme qui y a probablement passé la nuit.
Saul, Hélène, Elias et Réna ont grandi dans une maison d'enfance, aujourd'hui vendue. Leurs parcours sont diffèrents, certains ont mieux réussi que d'autres et les rancoeurs et les jalousies sont discrètes mais réelles, en dépit d'une attache fraternelle puissante, envahissante.
La longue journée que vit Tamouna est comme une métaphore de sa vie : entourée des siens, de cette famille géorgienne qui a su garder vivaces les traditions et perpétuer un bonheur de vivre qui aurait dû être immuable, elle laisse libre cours à ses souvenirs, ceux de Tamaz, son premier amour.
Enfants, Kessané et sa soeur Tina avaient pour habitude d'accompagner chaque été leur mère Daredajne dans les montagnes de l'Abkhazie en Géorgie voir leur grands-parents. Quand Tamaz, l'homme de la famille, meurt, les relations entre les trois femmes se compliquent.