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L'autrice imagine Camille Claudel, dans l'asile d'aliénés où l'a placée de force sa famille : elle revit les moments de sa vie antérieure et actuelle, et surtout cette attente des rares visites que lui fera son frère Paul.

Dans un parcours en trois étapes, le jeune héros va s'affranchir d'une mère aimée mais étouffante et anxiogène, puis libérer sa mère adoptive, vampirisée par un passé mortifère. Un parcours de survie et de reconstruction par l'imagination et par les mots, car «le dire nous délivre». Prix Première (RTBF) 2014.

Dans ce roman écrit sous la forme d'un long poème en vers libres, un vieil homme à bord d'une barque rame, seul, sur une étendue d'eau qui a englouti sa maison et plonge dans ses souvenirs.

Cent onze Kanak sont envoyés à Paris pour représenter la Nouvelle Calédonie lors de l'Exposition coloniale de 1931. Exhibés comme des animaux, ils doivent jouer les "cannibales" dans un enclos pour divertir les visiteurs. Et les organisateurs n'hésitent pas à échanger la moitié des Kanak contre des crocodiles au cours d'une transaction avec un cirque allemand.

Lorsque Gocéné pose le pied à Paris, trois quarts de siècle après son premier séjour forcé en 1931, il sait seulement qu'il est venu pour honorer un engagement.Il vient chercher un frère kanak dont la trace s'est perdue cent vingt-quatre ans plus tôt, et il compte bien le ramener parmi les siens.

Un monde de dévastation qui fait penser à la fin du monde. Quelques-uns essaient de survivre en dépit des scènes de cannibalisme et autres cruautés. Un récit sous forme de séquences.

Au début du 20e siècle, Isidoro rencontre l'Ariano, le commissionnaire du village. Il le reverra 48 ans plus tard et, entretemps, il nous aura raconté l'histoire de ces terres et des gens qui y vivent.