Les Doges, un lieu-dit au fin fond des Cévennes. C'est là qu'habite Gus, un paysan entre deux âges, solitaire et taiseux. Ses journées : les champs, les vaches, le bois, les réparations. C'est aussi le quotidien d'Abel, voisin dont la ferme est éloignée de quelques mètres.
« C'est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n'y change rien. » La Porte est une confession. La narratrice y retrace sa relation avec Emerence Szeredás, qui fut sa domestique pendant vingt ans. Tous les oppose : l'une est jeune, l'autre âgée ; l'une sait à peine lire, l'autre ne vit que par les mots ; l'une est forte tête mais d'une humilité rare, l'autre a l'orgueil de l'intellectuelle. Emerence revendique farouchement sa liberté, ses silences, sa solitude, et refuse à quiconque l'accès à son domicile.
Malo, 15 ans, déménage, et doit quitter à regret son quotidien parisien. Mais rien ne va. Les parents de Malo sont absorbés par les travaux de rénovation, Jeanne, sa petite sour, se réveille en hurlant, parle aux murs et s'est liée d'amitié avec une jeune fille... qu'elle est la seule à voir. Lorsque Malo découvre une vieille cassette audio, l'adolescent décide de percer le terrible secret qui hante la demeure. A partir de 14 ans.
Vieil avare qui veut se venger des siens en les déshéritant, Louis se justifie dans une sorte de confession qu'il destine à sa femme : elle le précède dans la mort.
Marie a tout préparé pour l'anniversaire de son mari. Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Pour elle, c'est maintenant que tout commence. Pendant une croisière, elle rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins.