Fatale est un polar sombre et méchant. Une charge contre les nantis (les pauvres n'intéressent pas Aimée, l'héroïne, tueuse professionnelle, solitaire et aliénée, qui fait son ouvre sanglante) et un bouillonnement idéologique où s'entrechoquent nihilisme, anarchie et capitalisme.
En 1966, à 24 ans, Jean-Patrick Manchette commence à écrire son journal, au moment où il décide de vivre de sa plume. À la lecture de ces pages, ce sont les faces cachées du grand écrivain qui se révèlent peu à peu : le travailleur perpétuel, l'intellectuel subtil, le lecteur dévoré par la passion de la connaissance, même sous ses formes les plus impures.
En 1871 au Texas, Greene se retrouve loué par l'administration pénitentiaire à un planteur de coton. Dans ce bagne où règne une chaleur inhumaine, le jeune hors-la-loi, un boulet rouge à la cheville, va devoir lutter pour survivre, avec en tête une seule pensée : s'évader.
Tendre la joue, c'est bien joli, mais que faire quand on a en face de soi « des gens qui veulent tout détruire ? » On crache sur le pays, la famille, l'autorité, non mais des fois ! Quelle engeance, ces anars ! Et quelle idée aussi de croire qu'on va tout révolutionner en enlevant l'ambassadeur des États-Unis à Paris !
Par les monts et les routes, fuyaient Julie la folle et l'enfant menacé d'un bien bizarre kidnapping. Dans la tête de Julie, des souvenirs d'incendies, de fusillades. Au coeur, un espoir: découvrir le château fabuleux où l'attendaient la délivrance et le repos. Mais les trouverait-elle ?
Un opposant enlevé à Paris par des policiers, l'implication d'un haut dignitaire étranger, la collaboration d'un journaliste, la coopération de malfrats français... Ici, les salauds sont pathétiques et les idéalistes finissent le visage en sang ; seuls les plus cyniques s'en sortent vainqueurs.