Le jour où Arnold Spitzweg crée son blog, une petite révolution est en marche : l'employé de bureau discret jusqu'à l'effacement cède donc à la modernité, mais sans renier ses principes.
Trente-cinq textes courts, autant de scènes filmées à la dérobée, d'enregistrements pirates, d'éclats d'humanité comme les enregistre cet écrivain humaniste.
La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules
En nous ouvrant les portes de la Mascagne, la maison de ses grands-parents puis de ses parents, où se retrouve en vacances, toutes générations confondues, la famille Delerm, l'auteur se retourne sur son enfance et son adolescence.
L'Extase du selfie et autres gestes qui nous disent
Pourquoi les hommes de pouvoir se grattent-ils sous leur chaussette ? Pourquoi acquiesce-t-on, sans bien savoir à quoi ? Émouvants, triomphants, empruntés ou satisfaits, nos gestes nous disent. À lire Delerm, on se dit souvent : « Mais oui bien sûr, c'est exactement cela ! »
La mère et le fils font une cantate à deux voix où celle-ci raconte ses souvenirs de jeunesse, et où lui intervient ici et là comme pour donner une vibration tendre et lumineuse à ce qu'elle dit.
A cinquante ans, Marie se retrouve seule. La rencontre d'un groupe de jeunes comédiens lui ouvre de nouveaux horizons. Marie marche sur un fil, comme nous tous, au jour le jour et envers et contre tout.
Avec distanciation et humour, l'auteur trace le portrait d'un professeur de lettres entre deux âges, avec ses fêlures, ses questions, ses hantises pour échapper au mal-être qui l'assaille.