Monsieur Linh, réfugié sud-asiatique, se retrouve dans une grande ville occidentale, seul avec un bébé, sans parler la langue du lieu. Tentant tout à la fois de guérir de son passé et de s'ajuster à sa nouvelle vie, il nouera une amitié silencieuse avec Monsieur Bark, un gros homme au visage triste.
Les oeuvres peintes sont souvent de grands miroirs qui nous invitent à nous contempler. Dans ce roman, j'ai voulu parler d'Émile Friant, peintre, ce presque frère né un siècle avant moi et mener avec lui une conversion imaginaire et sincère.
Une écriture limpide, Une langue qui s'attache aux sens, aux odeurs et aux sensations pour tisser en cinq histoires ayant trait à la débâcle finale des nazis, un conte autour de la condition humaine.