À 15 ans, Jean-Pierre Brouillaud apprend qu'il va perdre la vue. Comme pour répondre à l'angoisse de sa mère qu'il ne puisse pas avoir « une vie normale », il se révolte et part sur les routes. Il n'aura de cesse de se prouver que la cécité n'est pas un obstacle aux découvertes et aux rencontres. Il revient sur ce que lui ont apporté ses voyages, notamment en Asie, en Afrique, en Amérique latine, et nous fait véritablement voir le monde à sa façon.