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Les quatre personnages de ce roman nous donnent la plus belle leçon de tolérance, d'amour, de respect de l'autre. On rit, on s'émeut et on pleure même.

Vivre le meilleur des choses à Brooklyn, être amoureux à soixante ans comme à trente, retrouver les siens, échapper aux sectes, marcher sous le ciel bleu, s'enflammer pour Henri David Thoreau et Edgar Allan Poe. Être heureux encore, mais pour combien de temps en Amérique ?

Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d'affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Elle ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s'inquiètent de son attitude. Mais le monde qu'elle s'est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.

Clémence, Rémy et Karine arrivent aux Censes perdues pour se ressourcer après leurs déboires respectifs. Ils se réparent, se fortifient petit à petit, en même temps qu'ils découvrent les bienfaits de la nature.

Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cour, qui continue de battre. C'est peut-être en foulant la terre d'Irlande, où elle s'exile, qu'elle apercevra la lumière au bout du tunnel.