Paris 1948. Un vieux psychanalyste tient le compte à rebours des entretiens qu'il lui reste pour les six derniers mois de sa carrière. Mais l'arrivée d'Agathe Zimmermann, patiente fragile qui a perdu l'envie de vivre bouleverse tout...
Avec pour seule expérience ses vingt ans et son talent de photographe, Mathilde est envoyée chez une sommité du monde politique, récemment couronnée du prix Nobel de la paix. Quand l'homme s'approche d'elle avec l'intention de la violer, Mathilde est tétanisée, incapable de réagir. Des années plus tard, une nouvelle épreuve la renvoie à cet épisode de son passé.
Pourquoi les hommes de pouvoir se grattent-ils sous leur chaussette ? Pourquoi acquiesce-t-on, sans bien savoir à quoi ? Émouvants, triomphants, empruntés ou satisfaits, nos gestes nous disent. À lire Delerm, on se dit souvent : « Mais oui bien sûr, c'est exactement cela ! »
Un samedi matin comme un autre, Thierry apprend l'arrestation de ses voisins. Quand il saisit la monstruosité des faits reprochés, il réalise à quel point il s'est trompé sur Guy, dont il avait fini par se sentir si proche.
Aujourd'hui, Clara n'est plus qu'un dossier sur un bureau. On vient de la retrouver morte, flottant dans le bassin Art Déco d'une piscine parisienne. Le suicide paraît évident. Si elle n'avait pas aimé cet homme, elle serait toujours en vie...
Pour Valentine de Lestrange, bourgeoise ordinaire vivant dans l'ombre de son mari, voler c'est jouer. Jusqu'au jour où elle subtilise l'objet de trop...
Du jour au lendemain, Etienne décide de quitter Mathilde. Elle est recueillie par sa soeur Agathe et la famille de celle-ci. La relation entre les deux soeurs se redéfinit dans cette cohabitation de plus en plus éprouvante.
Après un burn-out, Charlotte tire un trait sur son ancienne vie pour donner des cours de danse. Mais rien ne se passe comme elle le voudrait. Stella, une amie musicienne, lui conseille alors d'écouter sa voix intérieure.
Nous sommes dans les années quarante. J'ai six ans et je n'ai jamais vu ma mère. Un dimanche de juillet, elle arrive dans une belle Citroën noire et m'emporte en dix minutes. Ma nourrice court dans la poussière blanche soulevée par la voiture. Je grimpe contre la lunette arrière et je lui dis en moi-même : Je te retrouverai, je te le jure.
Enfant, Elizabeth est une mini-miss exploitée par sa mère. Au fil des concours, la fillette ressent de plus en plus de rancoeur envers ses parents. Comprenant qu'il lui faut maîtriser son corps si elle veut être maître de son destin, la jeune femme entame sa transformation physique tout en préparant sa vengeance.
Chronique d'une addiction amoureuse, La trajectoire de l'aigle explore les comportements les plus absurdes induits par la passion, surtout lorsqu'elle est interdite.
Le bonheur de Jean-Michel est illusoire. S'il n'ose pas parler des bleus sur sa joue qui pourraient être imputables au rugby, c'est parce que la vérité est dérangeante : un homme battu, c'est le déshonneur, mais battu par sa femme, c'est l'extrême soumission, la castration au ciseau à bois.