Entre une miraculée de la chirurgie et un vendeur de macarons, une histoire de renaissance mutuelle et de passion volcanique orchestrée, avec l'énergie du désespoir, par le plus roublard des chiens d'aveugle.
Ferdinand, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre, s'ennuie à ne pas mourir. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son coeur.
Avec ce texte où les aventures se succèdent et où pleuvent les coups, Scarron réussit la gageure de réunir le monde du roman et celui de la comédie, alors même que les codes esthétiques de l'époque l'interdisaient. Défile devant nous toute une galerie de personnages, plus hauts en couleur les uns que les autres.
Derrière le petit monde de Don Camillo, disait Guareschi, il y a ma maison, Parme, la plaine émilienne, le long du Pô, où la passion politique s'exaspère, mais où le peuple pourtant demeure séduisant, généreux, hospitalier et plein d'humour.
Rêvéveillez-moi rassemble près de 25 textes brefs, où rire et jeux de mots délirants sont au rendez-vous : Zorro est traqué par un sergent Gancia assoiffé de Martini, les fleurs suivent un cours d'angrais donné par une Madame Géranium... sourde comme un pot, etc.
Richard, 19 ans au compteur, 1 m 98 et 89 kg de muscles, est né dans une famille de nains alsaciens où il est le seul homme. Avec un sens du comique affirmé, sa galerie de personnages truculents et surtout cette langue dévergondée, l'autrice fait jaillir l'étincelle de l'anticonformisme. Dès 16 ans.